Je suis fasciné par la façon dont Thomas Munier a réussi à tisser autour de Millevaux non seulement un univers à la fois très facilement descriptible à un nouveau venu et très dense, mais aussi un nombre ahurissant de jeux ne se ressemblant absolument pas entre eux. Ce nouveau-né lui permet d’explorer une nouvelle façon de faire du JdR : cette fois en l’édifiant la lecture de n’importe quel ouvrage qui, envahi par son sombre univers, va voir son récit changer à l’aide de marque-pages et de cartes insérées entre ses pages. Le procédé me paraît un peu touffu par moments mais est réellement brillant et ouvre des portes très prometteuses pour d’autres jeux sur le même principe !