Dès les premières secondes, Squeezie et le Kombucha Perdu m’a happé dans un tourbillon émotionnel que je n’avais pas ressenti depuis The Last of Us Part II. L’histoire ? Simple en apparence, mais d’une profondeur insoupçonnée : Squeezie, vidéaste tourmenté, perd son kombucha – et avec lui, une partie de son âme. Commence alors une quête existentielle au cœur de son appartement, sublimée par une direction artistique cubo-minimaliste digne des plus grands musées.
La bande-son, entrecoupée d’extraits vocaux granuleux où Squeezie murmure “où est mon kombucha” en ASMR, est un moment de grâce. Chaque pièce traversée est une métaphore de la solitude numérique, chaque tiroir ouvert révèle un peu plus la complexité d’un homme en quête de sens… et de fermentation.
Le gameplay ? Révolutionnaire. À la croisée entre Dark Souls, Papers, Please et un escape game IKEA, il vous pousse à remettre en question votre rapport à l'inventaire et à l'infusion. On y clique, on y pense, on y ressent.
