Ce jeu, que dis-je, ce chef-d'œuvre est un classique des temps modernes. Premièrement, penchons nous sur l'aspect narratologique. L'évolution du protagoniste et de sa quête est poignante, une écriture remarquable inégalée qui n'a encore jamais été vue dans aucune autre œuvre de fiction. J'ai ressenti à travers Noah toutes ses émotions durant sa quête : joie, haine, peur mais surtout… la détermination. Car oui, derrière un voile d'humour, FeurQuest cache un message bien plus profond sur la détermination et la confiance en soi. Noah est l'archétype parfait du personnage déterminé, qui ne lâche rien, prêt à tout pour atteindre son objectif. On ressent intrinsèquement cette détermination à travers les phases de dialogues, où on peut apprendre à mieux comprendre Noah et ce qui lui tient à cœur : Europa, ou encore son école. Mais que serait un bon protagoniste sans un bon antagoniste. Sans spoiler le dénouement final, le plot-twist m'a quelque peu surpris, je me suis retrouvé bouche bée face à mon écran 17,5" durant le climax. En ce qui concerne la face ludologique, les mini-jeux sont délectant. FeurQuest sait réutiliser à la perfection les codes du jeu-vidéo classique pour les réadapter et les intégrer pleinement à l'œuvre. Ainsi, le joueur se retrouve à expérimenter diverses façon de jouer, redécouvrant tel un enfant en bas-âge toutes les différentes manières de s'amuser avec son clavier. J'aimerais aussi porter l'attention sur le travail minutieux apporté au design visuel et sonore. L'OST de ce jeu est magique et nous plonge dans son univers tandis que les décors et les personnages sont illustrés à la perfection. Sur ce, je pense ne plus surprendre personne si j'affirme que FeurQuest est, pour moi, LE jeu de la décennie à ne pas rater. Je tiens à féliciter l'équipe de développement et je vous invite, si vous n'y avez pas encore joué, à foncer sur cette merveille : vous ne serez pas déçus.